Trois cœurs ou trois feuilles de nénuphars essaient de voler la vedette au Maca, ami de la Crapaute… On vous raconte l’histoire.

Le blason wavrien

Les armes de la ville représentent 3 feuilles vertes sur un blason blanc surmonté d’une couronne d’or, celle des ducs de Looz-Corswarem, seigneurs de Wavre au 18e siècle.

Wavre étant autrefois située dans une région marécageuse, la légende raconte que ce sont des feuilles de nénuphars. Aujourd’hui, on y voit des cœurs caractérisant l’attachement à notre territoire.

Le Maca

Selon la légende, le Maca, représentant des bourgeois de Wavre, choisi pour son tempérament frondeur, est délégué auprès du seigneur local afin d’obtenir plus de droits et de libertés pour la cité. Une explication à caractère étymologique lie le nom « Maca » au mot wallon signifiant « marteau ». L’homme serait têtu comme l’outil qui cogne pour enfoncer le clou, et donc, il réussit en 1222 à persuader le duc de Brabant de donner aux habitants les libertés demandées et notamment celles permettant le développement du commerce local.

La tradition affirme que caresser les fesses du Maca garantit une année de bonheur. En 1962, le sculpteur Jean Godart donne naissance à un adolescent de métal, au visage espiègle et aux fesses à l’air, nommé Maca. Depuis lors, il escalade la balustrade du perron de l’hôtel de Ville.

La Crapaute

Dans la cour d’honneur de l’ancien Hôtel de l’Escaille, accroupie au bord d’un bassin en forme de nénuphar ; la Crapaute, fiancée du Maca, est née en 1987 de l’imagination du dessinateur Dominique Pierre et des mains du sculpteur Yvon Mattagne.

 

Son nom est en fait la déformation du mot « crapode » qui, en wallon, signifie « la promise ».

 

Le bâtiment, actuellement occupé par des bureaux du CPAS, est l’une des plus belles demeures du centre-ville. En juin 1815, il sert d’hôpital pour les blessés des combats entre les armées napoléoniennes et prussiennes.