Du compost ? Chez moi ? 

Oui ! On vous dit tout. 

Le compostage domestique

Pour obtenir un compost de qualité, il faut mélanger des « matériaux verts » comme des mauvaises herbes, des tontes de pelouse, du fumier d’herbivores ou encore des déchets de fruits et légumes avec des « matériaux bruns » (feuilles mortes, bois broyé, branches coupées en petits morceaux, paille, aiguilles de pins, tiges séchées). Les organismes composteurs se mettent alors immédiatement au travail ; ce sont les bactéries, les moisissures, les vers, collemboles et autres petits invertébrés.

Le compost arrive à maturité en 6 à 9 mois. Il est souhaitable de le retourner une à deux fois pendant le mûrissement afin d’accélérer le processus.

Le compost fournit une amélioration du sol qui stimule la vie souterraine, apporte de l’humus stable, favorise le pouvoir absorbant, repousse les maladies et nourrit les plantes. Il s’utilise dans les parterres, au potager et en mélange dans les jardinières.

Pour créer une « zone » de compostage, il est possible d’utiliser un fût à compost ou d’organiser un contenant avec des palettes de récupération. Même sans ce matériel, il est tout à fait possible de composter en un tas dans le jardin.

 

En savoir plus

Tresser les branchages

Les branches taillées du jardin peuvent servir à tresser des clôtures, des bordures ou des décors de jardin.

Ici, un chouette tuto pour réaliser un carré potager en plessis.

Que faire avec les tontes des pelouses ?

Les tontes de pelouse peuvent servir de couvre-sol au pied des plantations ou dans le potager.

En plus de sa fonction protectrice contre les précipitations, l’érosion et les écarts de température, le couvre-sol stimule considérablement l’activité biologique du sol. Il limite aussi la croissance des herbes folles.